Bouddha – Vie et oeuvre du précurseur en Inde

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Que savons-nous aujourd'hui de Bouddha ? Était-il uniquement le fondateur d'une religion qui nous est étrangère, un homme qui passa sa vie loin du monde et dans la méditation ? Ou venait-il de plus haut ?

Ce livre montre la personnalité de Bouddha sous un jour nouveau. En tant que précurseur de la Parole de Vérité, il œuvre au sein de son peuple qu'il cherche à arracher à son indolente soumission au destin pour le conduire vers une foi active. Les événements révolus reprennent vie.

Précipité à bas de son trône princier à la suite d'un terrible malheur, Siddharta-Bouddha parcourt les routes poussiéreuses de l'Inde en paria méprisé.

A travers d'amères souffrances, il cherche désespérément le sens de la vie. Il trouve des aides qui, l'un après l'autre, le font progresser un peu plus à chaque fois, tant sur le plan terrestre que spirituel.

L'ancien souverain apprend à servir, ce qui lui permet d'acquérir une meilleure compréhension des choses. C'est ainsi que Siddharta fait l'expérience de toutes les castes, qu'il peut approfondir son savoir dans une école brahmanique et que, dans la solitude, il atteint son but qui consistait à reconnaître sa mission et à trouver le sens de son existence.

Comme jamais auparavant, se trouve révélée ici la façon dont est guidé et préparé un appelé grâce auquel tout un peuple va pouvoir entreprendre son ascension. Par les visions qui lui sont données, Siddharta reçoit de grandes révélations : la connaissance du Maître de tous les mondes, le Dieu éternel et invisible qui est au-dessus de tous les "dieux".

BOUDDHA

Une grande agitation régnait dans le palais de Kapilavastu. On attendait le retour du prince, parti pour une expédition de chasse.

Il y avait déjà dix jours qu’il était absent, lui, le pilier des siens, de la cour et du royaume. Qu’avait-il bien pu lui arriver ? Son absence n’avait encore jamais été aussi longue.

« Quand père reviendra-t-il ? » demandait cent fois par jour le petit Rahoula en se blottissant dans les jupes de sa mère ou en se réfugiant dans les bras de sa nourrice.

Ne sachant ni l’une ni l’autre que lui répondre, elles recouraient à toutes sortes de gâteries pour l’apaiser. Toutefois, sa mère, la belle princesse Maya, allait de plus en plus souvent devant les grandes baies qui donnaient sur la vallée.

« Siddharta, pourquoi restes-tu si longtemps au loin ? » se plaignait-elle.

Mais, pas plus que les larmes qu’elle ne cessait de verser en voyant les jours passer sans apporter de nouvelles, ses appels et ses lamentations ne ramenaient son époux.

Maya avait couvert de voiles blancs sa tête aux longues et brillantes nattes d’un noir bleuté et refusait toute nourriture. Vatha, sa vieille nourrice, la réprimanda :

« Tu ne dois pas perdre courage, princesse, ma fleur ! Quitte ce voile de veuve, le temps n’est pas venu de le porter. »

Puis elle se jeta aux pieds de sa maîtresse, qu’elle servait depuis sa naissance, en la suppliant de prendre quelque nourriture.

C’est alors que des cris de joie se firent entendre et que le son clair des cors retentit. On frappa sur des gongs. Les femmes tendirent l’oreille, aucun doute n’était possible : le prince était de retour !

Mais Maya, qui s’était hâtée de rejoindre son poste d’observation, ne vit qu’un cortège imposant pénétrer dans la cour du palais. Au même moment, Kapila, le vieux et fidèle serviteur, accourut vers sa maîtresse ; il croisa les bras sur sa poitrine et dit en s’inclinant profondément :

« Le prince sera là avant le coucher du soleil. Il s’est fait précéder du butin de chasse et d’une partie des bagages ; lui-même rentre en faisant un détour. »

Le palais fut alors en effervescence. Le butin fut déchargé, examiné et commenté. On conduisit les montures dans les écuries et on replaça les oiseaux de volerie dans leurs cages. Tout cela ne se faisait pas sans bavardages. On avait tant de choses à se raconter après plus de dix jours de séparation. En outre, il fallait que tout soit prêt pour accueillir le prince. Le palais entier devait resplendir !

Il était beau ce palais, d’une beauté féerique, tout en pierres blanches. Se dressant sur l’un des contreforts de la chaîne de montagnes abruptes et couvertes de neige de l’Himalaya, il dominait la plaine fertile de la vallée traversée par le grand fleuve qui roulait ses flots jusqu’à la mer lointaine.

Ce château blanc se voyait de loin : éclatant, il se détachait sur l’arrière-plan sombre et presque lugubre. Il était entouré de jardins entretenus avec soin. De grandes fleurs s’enroulaient autour d’arbres majestueux et s’entrelaçaient d’un arbre à l’autre, formant des arcades sous lesquelles on pouvait se promener, enveloppé de senteurs.

On trouvait dans ces jardins une abondance de fruits savoureux. Une armée de serviteurs écartait avec vigilance les serpents venimeux et les petits animaux nuisibles.

Depuis des temps immémoriaux, ce palais était la résidence de la lignée princière des Çakya dont la souveraineté s’étendait des magnifiques plaines du Gange jusqu’au cœur des montagnes de l’Himalaya. Prospérité et bonheur avaient toujours accompagné les princes Çakya qui se donnaient volontiers le nom de Gautama. Entre les mains de Siddharta, le prince actuel aimé de tous, la prospérité était devenue richesse et le bonheur s’était transformé en félicité terrestre.

À l’approche de la caravane, le tapage des oiseaux s’était mué en doux ramage. Portant des vêtements blancs flottant au vent, les gardes du corps galopaient en tête sur leurs petits chevaux vifs. Leur torse était ceint d’écharpes de diverses couleurs et leurs turbans, blancs et richement décorés, étaient noués avec art. À la seule vue des serviteurs, on remarquait combien le prince était riche.

Le grand éléphant sur le dos duquel Siddharta aimait tant voyager s’avançait ensuite d’un pas majestueux. Le magnifique siège rouge était surmonté d’un baldaquin doré destiné à protéger le prince des rayons du soleil. À présent, la lumière de l’astre du jour à son déclin jouait sur les ornements d’or, les faisant briller de mille feux.

Derrière l’éléphant caracolait le blanc coursier du prince. Cet animal originaire d’un pays lointain était d’une rare beauté ; sa crinière et sa longue queue touffue avaient des reflets d’un blanc argenté.

Venaient ensuite l’escorte à cheval et, finalement, les hommes d’armes qui portaient une écharpe verte et avaient tressé des foulards, verts également, dans leur turban blanc.

La caravane se rapprochait de plus en plus. Maya, qui pouvait à présent tout distinguer clairement, courut au-devant de son époux. Venant de la direction opposée, le prince Rahoula se précipita lui aussi vers son père. Il avait échappé à sa nourrice qui le suivait hors d’haleine.

Mais, malgré leur hâte, lorsque tous arrivèrent devant le haut portail doré du palais, le prince était déjà descendu de son éléphant en prenant appui sur le dos des serviteurs accroupis ou agenouillés. Tout heureux, il se dirigea vers les siens.

C’était un homme encore jeune, plutôt corpulent. Sa taille était légèrement supérieure à la moyenne et ses traits étaient beaux. Ses longs cheveux tombaient en boucles souples sur ses épaules ; une barbe sombre recouvrait ses joues, ce qui accentuait encore la pâleur de son visage.

Il tendit vers les siens ses longues mains fines tout en les saluant joyeusement et en leur adressant des paroles affectueuses.

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ISBN 978-3-87860-712-0
尺寸 23 x 15,5 cm
格式 broché
页数 292
语言 Français
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